On constate souvent que 2 personnes assistant au même événement n’en retiennent pas la même chose. L’une se souviendra de détails sur ce qu’elle a vu, l’autre aura été plus marquée par ce qu’elle a entendu ou ressenti. Et même les informations visuelles retenues ne seront pas les mêmes. Quand on y pense, c’est bizarre, non ?
Le focus ou le tri des informations importantes
Cela vient de la façon dont fonctionne notre cerveau. Une partie de notre cerveau enregistre une quantité énorme d’informations en provenance de nos 5 sens, mais seule une infime partie de ces informations arrive à la conscience. Le reste est stocké en arrière-plan. C’est sur cette sélection que se fait la différence. Ce tri est inconscient, il dépend de plusieurs paramètres : les réflexes de traitement de l’information qui nous sont propres (les métaprogrammes), nos références en fonction de nos expériences vécues, nos croyances et valeurs… Nous vivons tous dans le même monde, mais chacun d’entre nous en a une perception différente. C’est ce que signifie un des importants présupposés de la PNL : la carte n’est pas le territoire.
Changer volontairement son focus
Et si nous mettions un peu de volonté dans ce processus largement inconscient de sélection ? Si nous décidions de ce sur quoi nous portons notre attention ? Nous pouvons au moins en partie choisir ce qui va occuper notre esprit : c’est le focus. Si nous prenons l’habitude de focaliser sur les solutions plutôt que de s’attarder sur les problèmes, si nous cherchions les bonnes surprises plutôt que de nous laisser envahir par la litanie des mauvaises nouvelles. C’est une habitude à prendre, un entraînement qui ré-éduque notre cerveau pour nous offrir de nouvelles perspectives sur la vie, et donc de nouvelles capacités, une façon de reprendre le pouvoir sur nos vies.
Ça vaut le coup d’essayer, non ?